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Chaque race dispose d'une page qui lui est dédiée, et sur laquelle vous pouvez retrouver de nombreuses informations, notamment :
- un petit texte de présentation pour en savoir plus sur cette race ; - les caractéristiques de cette race sur Shinycatz ; - le potentiel standard des chats de cette race ; - les robes disponibles pour cette race ; - les meilleurs éleveurs de cette race ; - les meilleurs élevages de cette race ; - des statistiques sur les chats de cette race ; - des chats de cette race : les meilleurs chats en terme de potentiel magique, de niveau, ceux qui ont décroché une pierre de progression, ceux qui sont en vente... La page d'une race comporte également différents éléments communautaires, notamment : - les joueurs qui aiment cette race ; - des groupes qui parlent de cette race ; - des photos ; - des discussions relatives à cette race sur les forums.
La comparaison entre le potentiel des meilleurs chats d'une race et le potentiel standard de cette race permet de mesurer son avancement : plus l'écart est grand, plus elle est à un stade avancé dans le jeu. Il peut exister de très grands écarts d'avancement entre les races, en fonction notamment du nombre d'éleveurs qui ont des chats et des élevages de cette race. |
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JOUER | GESTION | COMMUNAUTÉ | FORUMS | ![]() | ![]() | ||||||||||||||||||||||||
Durée de vie moyenne : 108-156 |
Taille du mâle : 0.57-0.63 |
Taille de la femelle : 0.53-0.59 |
Poids du mâle : 30-36 |
Poids de la femelle : 22-28 |
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Usage du ##RACE_NOM## : Même si on le retrouve le plus souvent comme simple compagnon domestique, les immenses qualités du Boxer et sa polyvalence font qu’il est capable de remplir d’innombrables fonctions au service des humains. |
: Le Boxer occupe en moyenne la 7ème place dans le classement des races les plus populaires en Allemagne établi par le Verband für das Deutsche Hundewesen (VDH), l'institution cynologique de référence du pays. En effet, tout au long des années 2010, autour de 1500 spécimens furent enregistrés chaque année auprès de l'organisme.
Cela marque toutefois un recul : au cours de la deuxième moitié de la décennie précédente, ce nombre était plutôt d'environ 1700. |
: Le nombre d’enregistrements de Boxers au Livre des Origines Français (LOF) est stable depuis les années 80, se situant entre 2000 et 2500 individus chaque année. Il connut toutefois un léger pic au début du 21ème siècle, se situant alors légèrement au-dessus des 2500.
Ce chien est donc populaire auprès des Français, puisqu'il se situe ainsi aux alentours de la 25ème position au classement. Il tend néanmoins à perdre progressivement des places. |
: La base de données Amicus recense environ 3500 Boxers en Suisse. Comme dans d'autres pays, ce nombre est orienté à la baisse, et la race perd donc aussi petit à petit des places au classement. Elle conserve néanmoins une bonne popularité, puisqu'elle figure un peu au-dessus de la 30ème place. |
: Le Boxer faisait partie dans les années 2000 des dix races les plus populaires au Canada : avec plus de 1500 naissances annuelles enregistrées auprès du Club Canin Canadien (CCC), il se situait en moyenne autour de la 7ème place.
Comme ailleurs, il a depuis perdu un peu de sa superbe, puisqu'il est désormais largement sorti du Top 10. Il reste néanmoins bien implanté, comme l'illustre le fait que le CCC et le club de race recensent une quarantaine d'éleveurs aux quatre coins du pays. |
: Tout au long des années 2000, le Boxer émargeait en moyenne à la 7ème place dans le classement des chiens les plus populaires aux États-Unis établi par l'American Kennel Club (AKC) sur la base du nombre d'enregistrements annuels - il était alors d'environ 35.000. Cette période marqua un âge d'or, puisque la race se situait plutôt autour de la 25ème place dans les années 80, de la 15ème place dans les années 90, et a connu une certaine érosion tout au long des années 2010. Ainsi, elle figure désormais vers la 15ème position
On constate la même baisse de popularité dans de nombreux pays, et dans certains d'entre eux c'est même une véritable dégringolade. C'est le cas notamment au Royaume-Uni. Au milieu des années 2000, près de 9000 Boxers étaient enregistrés chaque année auprès du Kennel Club, ce qui en faisait la 9ème race la plus adoptée par les Britanniques. À la fin de cette même décennie, il n’y avait déjà plus que 6000 inscriptions annuelles, et ce chiffre est tombé à moins de 3500 à la fin des années 2010. Autrement dit, le nombre annuel de naissances de Boxers y a été plus que divisé par eux en une dizaine d'années à peine.
Il n'en reste pas moins vrai que ce chien conserve de nombreux aficionados dans le monde entier, y compris parfois très loin de son Allemagne natale. Par exemple, environ un millier de spécimens sont enregistrés chaque année auprès de l'Australian National Kennel Council (ANKC), l'organisme de référence en Australie - même si là aussi cela représente une chute vertigineuse, puisqu'il étaient trois fois plus nombreux au milieu des années 90. |
: Quel que soit son sexe, le Boxer termine sa croissance et atteint son gabarit adulte vers l'âge de 15 à 16 mois.
Le dimorphisme sexuel est toutefois particulièrement marqué chez cette race : le mâle est sensiblement plus grand et plus large que la femelle, pesant en moyenne 6 à 8 kg de plus. |
: Le Boxer est un chien de taille moyenne ramassé et puissant. Son corps s’inscrit dans un carré et arbore une musculature sèche et développée. |
: Attachée plutôt haute, la queue du Boxer doit être de longueur moyenne et naturelle.
Elle fait l’objet de prises de position diamétralement opposées de la part de plusieurs organismes. Ainsi, tandis qu’aux yeux de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) une queue coupée ou anormalement courte est un motif d’exclusion, le standard de l'American Kennel Club (AKC) stipule au contraire qu’une queue non coupée doit être pénalisée. Autrement dit, il existe encore de nos jours des organismes de référence, basés dans des pays développés, qui promeuvent la caudectomie (coupe de la queue des chiens). |
: La tête est le principal élément distinctif du Boxer, avec ses rides faciales qui lui donnent un air soucieux et sa forme brachycéphale, c’est-à-dire plus large que longue. Proportionnée au reste du corps, elle est massive sans être lourde.
Le crâne, étroit et cubique, s’efface devant un museau large et puissant qui se termine par une truffe noire écrasée aux narines larges. La mâchoire inférieure est plus longue que la supérieure, ce qui donne l’impression que ce chien arbore un sourire bien particulier.
Historiquement, il était commun de tailler les oreilles du Boxer. Cette pratique consistant à couper les oreilles d'un chien (otectomie) est maintenant interdite dans la plupart des pays (dont la France, la Belgique et la Suisse), car considérée comme un acte de maltraitance. Au naturel, ses oreilles retombent contre les joues lorsqu’il est au repos, et vers l’avant lorsqu’il est attentif. |
: Le Boxer est un compagnon joyeux et affectueux qui aime passer son temps à jouer avec les membres de sa famille et/ou leurs amis, avant de se reposer à leurs côtés - voire même sur leurs genoux si cela lui est autorisé, car il n’est pas forcément conscient de son gabarit. |
: Le Boxer est incroyablement dévoué et protecteur : courageux, il ne recule devant rien et fait tout pour défendre ses proches et leurs biens en cas de menace. C'est donc un gardien sur qui on peut compter. |
: Très proche de ses maîtres, le Boxer a du mal à en être séparé longuement : il a alors de grandes chances de souffrir d'anxiété de séparation. Le cas échéant, différents troubles du comportement peuvent trahir son mal-être : destructions dans la maison, aboiements incessants, etc.
Il n'est donc pas vraiment fait pour des personnes qui seraient absentes la majeure partie de la journée tout au long de la semaine, à cause par exemple du travail ou des études. |
: Le Boxer déborde d’énergie (particulièrement pendant les deux ou trois premières années de sa vie) et a un réel besoin de se dépenser : courir, jouer, etc. Il lui faut au moins une heure et demie d’exercice par jour pour être bien dans ses pattes et dans sa tête.
S’il n’est pas suffisamment occupé et s’ennuie, il a de grandes d'utiliser son énergie autrement : il peut alors être très destructif, que ce soit par exemple en mâchouillant les chaussures, creusant des trous dans le jardin ou renversant tout le mobilier. |
: De nature timide et méfiante, le Boxer est prudent avec les inconnus – sans pour autant se montrer inutilement agressif - et ne manque pas de donner l'alerte si une personne qu'il ne connaît pas pointe le bout de son nez. Toutefois, dès lors que son maître a accepté cette dernière et donc qu’il a pu constater qu’il n’y a pas lieu d’être sur ses gardes, le nouveau venu devient immédiatement un compagnon de jeu potentiel et il l’accepte comme un membre de la meute.
Il faut toutefois rester prudent, car le risque existe toujours qu'il interprète à tort un geste du nouvel arrivant comme une menace potentielle, et donc qu'il se mette immédiatement en tête de défendre les siens. De fait, sa loyauté inébranlable peut s’avérer source de problèmes si le moindre malentendu survient lorsqu'il se trouve face à des personnes qu'il ne connaît pas. |
: Le Boxer est l’archétype du chien idéal avec des enfants, a fortiori s’ils ont déjà un certain âge – les plus petits pourraient facilement être bousculés involontairement par cet animal au gabarit conséquent et qui fait montre d’un entrain certain. Il les adore, et témoigne d’une patience presque sans limite à leur encontre. Il représente un excellent compagnon de jeu, capable de passer des heures à s’amuser avec les petits de la famille et leurs amis.
Une vigilance toute particulière s’impose néanmoins concernant des derniers. En effet, tout geste de leur part perçu comme une attaque envers l’un des membres du foyer réveille son instinct protecteur, et il a alors toutes les chances de vouloir agir sans délai pour neutraliser l’agresseur.
En tout état de cause, un chien quelle que soit sa race ne doit jamais être laissé seul avec de jeunes enfants sans la surveillance d’un adulte, quand bien même ce sont ceux de la famille. En outre, il est impératif d'apprendre dès que possible aux plus jeunes comment se comporter avec la gent canine, pour réduire justement le risque d'incompréhensions potentiellement sources de drames. |
: Qu'il s'agisse de vivre sous le même toit ou simplement d'en rencontrer par exemple lors des sorties, le Boxer s’entend généralement bien avec ses congénères. C'est particulièrement vrai s'ils sont aussi dynamiques et enjoués que lui : chacun trouve alors potentiellement en l'autre un partenaire de jeu.
Des tensions sont toutefois susceptibles de survenir entre représentants du même sexe. D'où l'importance d'une socialisation de qualité, c'est-à-dire de l'habituer très tôt à rencontrer d'autres chiens : cela réduit sensiblement ce genre de problèmes. |
: Dès lors que la socialisation et les présentations sont faites dans les règles de l’art, un Boxer peut parfaitement partager son foyer avec un chat. Il a même de grandes chances de trouver en lui un sympathique partenaire de jeu, même si le petit félin peut parfois être un peu dérangé par les manières un peu abruptes de ce géant enthousiaste et débordant d'énergie.
Ses relations avec les chats du voisinage ou ceux qu'il viendrait à croiser au cours de ses pérégrinations ne sont normalement pas davantage conflictuelles, car il est généralement dépourvu d'instinct prédateur : s’il court après un chat, ce n’est pas pour l’attraper et lui faire passer un sale quart d’heure, mais simplement pour jouer. Toutefois, au-delà du fait que l’animal ainsi poursuivi peut ne pas trouver cela particulièrement amusant, la situation risque de devenir carrément dangereuse s’il n’est pas conscient que le chien n’a aucune velléité agressive à son encontre. Les griffes d’un chat peuvent ainsi causer des dommages irréversibles au visage d’un Boxer trop curieux... |
: Contrairement à nombre de ses congénères, le Boxer est généralement dépourvu d'instinct prédateur. Le cas échéant, il peut parfaitement partager son foyer avec un petit animal (rongeur, oiseau...) sans que ce dernier soit en danger - a fortiori s'il le connaît depuis qu'il est tout petit et a donc pleinement intégré le fait qu'il s'agit d'un membre de sa famille. Il n'est alors pas non plus du genre à se lancer à la poursuite d'un petit animal qu'il voit passer ou dont il sent l'odeur, que ce soit quand il est dans le jardin ou au cours d'une sortie.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le Boxer descend de races de chiens de chasse : certains individus ont pour leur part conservé un certain instinct de chasseur, et peuvent poursuivre des petits animaux avec des motivations bien autres que simplement s'amuser... |
: Quelle que soit sa race, les gestes d'entretien d'un chien ne doivent pas être improvisés : on risquerait non seulement d'être inefficace, mais aussi et surtout de le blesser. Or, le fait qu'il soit serein et ait confiance pendant les opérations est particulièrement crucial dans le cas d'une race imposante comme le Boxer, au risque que les séances soient vraiment compliquées pour tout le monde. Apprendre la première fois aux côtés d'un toiletteur professionnel ou d'un vétérinaire est donc un excellent investissement pour toutes les années qui suivent.
Du reste, il n'y a pas de raison d'attendre trop longtemps : mieux vaut habituer son animal à se laisser manipuler dès son plus jeune âge, car c'est le moment où il est le plus malléable. Il intègre ainsi les différents soins comme étant normaux et faisant partie du quotidien, ce qui bien sûr facilite d'autant plus les choses tout le reste de sa vie. |
: Le Boxer a dans l'ensemble une santé assez fragile, et c'est ce qui explique d'ailleurs qu'une bonne partie des représentants de la race ne fêtent jamais leur dixième anniversaire. |
: Le Boxer est sensible aux températures extrêmes. Qu'il s'agisse de froid très vif ou au contraire de forte chaleur, sa fourrure courte ne le protège pas bien contre les conditions climatiques difficiles, et son nez court ne lui permet pas de se rafraîchir comme il le faudrait via les halètements.
Il est donc plutôt destiné à vivre sous un climat tempéré : une région où les hivers sont glaciaux ou les étés caniculaires n'est pas idéale pour lui. |
: Les maladies auxquelles le Boxer est particulièrement prédisposé sont :
Le Boxer est en outre particulièrement sensible à l'acépromazine, qui peut causer chez lui des problèmes cardiaques potentiellement fatals. Ce sédatif est souvent utilisé comme anesthésiant pour les opérations, mais est aussi présent dans les tranquillisants auxquels on peut avoir recours par exemple avant un long trajet en voiture avec son chien. Il va sans dire que ces médicaments doivent être évités. |
: Cet animal actif qu'est le Boxer est peu sujet à l'obésité, dès lors qu'il est correctement nourri et a la possibilité de se dépenser autant qu'il en a besoin.
Néanmoins, un maître responsable doit surveiller régulièrement le poids de son compagnon et s'assurer qu'il n'a pas tendance à l'embonpoint : une pesée tous les mois s'impose, au même titre qu'un tour chez le vétérinaire en cas de dérapage qui se confirme voire s'aggrave sur plusieurs mesures d'affilée. En effet, seul un professionnel de santé est à même d'identifier la cause du problème, car l'alimentation ou le niveau d'activité ne sont pas les seuls facteurs explicatifs : la prise de poids peut aussi être le symptôme d'une maladie, ou une réaction à un médicament.
Dans tous les cas, il n'y a aucune raison d'attendre si la situation se présente. En effet, sachant qu'un chien en surpoids a tendance à devenir moins actif, les choses ont peu de chances de s'arranger si on ne fait rien : elles tendent plutôt généralement à empirer.
Il convient au passage de préciser que la stérilisation accroît la propension d'un chien à développer de l'embonpoint. Il faut alors être d'autant plus vigilant. |
: Selon une enquête conjointe menée en 2004 par le Kennel Club britannique et la British Small Animal Veterinary Association, le cancer est la principale cause de mortalité chez le Boxer, puisqu'il est à l'origine de presque 40 % des décès.
Représentant un peu plus de 20% des cas, l'âge avancé est le deuxième facteur. Cela amène d'ailleurs à relativiser la fragilité de cette race : elle est plus touchée que d'autres par diverses affections, mais une bonne partie de ces dernières ne sont pas mortelles, et n'empêchent donc pas les individus concernés de finir par s'éteindre de leur belle mort.
Les problèmes cardiaques et gastro-intestinaux (essentiellement la dilatation-torsion de l'estomac) arrivent à égalité en 3ème position mais sont loin derrière, puisqu'ils ne représentant chacun que 7% des cas. |
: Le Boxer est un chien facile d’entretien, tout particulièrement en ce qui concerne son pelage. En effet, son poil court ne garde pas la saleté et il a tendance à se lécher pour se nettoyer, comme le font les chats. En outre, il ne perd que modérément ses poils : un rapide brossage hebdomadaire aide à enlever les poils morts et évite d’en retrouver partout dans la maison.
Les périodes de mue sont peu marquées, mais il est utile de le brosser un peu plus fréquemment lorsqu'elles surviennent, au printemps et à l’automne : normalement, le faire deux ou trois fois par semaine suffit. |
: Le Boxer n’a pas d’odeur corporelle caractéristique et est globalement propre, d'autant qu'il a tendance à faire lui-même sa toilette. Il n’est donc pas recommandé de le baigner trop souvent : non seulement on risquerait d'enlever le sébum qui protège sa peau et d'abîmer cette dernière, mais en plus elle est sensible aux allergies. Cela s’impose toutefois bien sûr lorsqu’il est particulièrement sale, par exemple après une sortie dans un lieu très boueux.
Dans tous les cas, il est nécessaire d’utiliser systématiquement un shampoing spécialement destiné à la gent canine : un produit pour les humains ne serait pas approprié, car leur peau n'a pas le même pH. |
: Les oreilles du Boxer demandent une certaine attention. En effet, comme chez tout chien aux oreilles tombantes, elles ont tendance à accumuler la saleté, ce qui peut causer des infections. Elles doivent donc être nettoyées chaque semaine, de manière à retirer poussières et débris.
Toutefois, il ne faut pas le faire avec de l'eau ou un produit choisi au hasard, au risque de causer des dégâts : il convient d'utiliser à chaque fois une lotion auriculaire conçue pour le meilleur ami de l'Homme. |
: La séance d’entretien hebdomadaire du Boxer est l’occasion de s’assurer que ses yeux sont propres, et de les nettoyer au besoin. Il ne faut le faire que dans ce cas précis, c'est-à-dire si par exemple ils présentent des croûtes, sécrétions ou autres saletés. |
: Comme pour n'importe quelle race, il est nécessaire de régulièrement brosser les dents du Boxer. Cela permet en effet de limiter la formation de tartre causée par la calcification de la plaque dentaire, avec tous les risques qu'elle implique : gingivite, parodontose, etc.
Il faut le faire au moins une fois par semaine, mais l'idéal est toutefois d'opter pour une fréquence encore plus élevée, voire quotidienne. Dans tous les cas, il convient d'utiliser systématiquement un dentifrice spécifiquement conçu pour la gent canine : un produit destiné aux humains pourrait causer un empoisonnement. |
: Le Boxer tend à baver assez fortement après un effort intense : il est donc bon d'avoir alors une serviette sous la main pour essuyer, afin d'éviter qu'il n'en répande partout.
Chez certains sujets, le problème se pose même en permanence. |
: Compte tenu de son niveau d’activité, l’usure naturelle suffit généralement pour limer les griffes du Boxer. Il convient toutefois de vérifier régulièrement que c’est effectivement le cas.
Si elles en viennent à être trop longues, au point qu'on les entend frotter quand il marche, elles doivent être taillées à l’aide d’un coupe-ongles spécifiquement conçu à cette fin. À défaut, elles risquent de gêner ses mouvements (et ce faisant de perturber sa démarche et d'entraîner à la longue des problèmes articulaires), voire de se casser et/ou de le blesser. |
: Le Boxer n’est pas difficile et accepte très bien la nourriture industrielle disponible dans le commerce. Celle-ci doit toutefois être de qualité suffisante pour lui fournir toutes les vitamines et nutriments dont il a besoin. En particulier, il est nécessaire de choisir des produits contenant un pourcentage élevé de protéines animales, afin de fournir à ce chien actif et musclé toute l’énergie dont il a besoin. De fait, il peut être judicieux de compléter de temps en temps sa nourriture avec un peu de viande sans os : poulet, bœuf…
Dans tous les cas, sa ration quotidienne doit être adaptée à son âge, sa taille et son niveau d’activité ; un jeune adulte hyperactif n’a évidemment pas les mêmes besoins qu’un senior ou qu’un chiot en pleine croissance. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à se tourner vers un vétérinaire, car comme chez l'Homme l'alimentation a une influence majeure sur la santé. |
: L'alimentation d'un chiot est déterminante, car c'est elle qui fournit à son corps le « carburant » pour se développer correctement. Si elle est trop pauvre, il a tôt fait de connaître des retards de croissance. Pour autant, une alimentation trop riche n'est pas non plus souhaitable : il risquerait de grandir encore plus vite qu'il ne faudrait, avec à la clef un risque démultiplié de blessures et de malformations. Ceci est vrai pour toutes les races, mais c'est encore plus crucial pour celles qui sont de grande taille et connaissent de ce fait d'impressionnantes poussées de croissance - ce qui est le cas du Boxer.
Cette évolution rapide de son gabarit implique d'ailleurs que ses besoins alimentaires évoluent régulièrement tout au long de ses premiers mois de vie : il est fortement recommandé de bénéficier des conseils d'un vétérinaire pour savoir quels produits choisir et quelles quantités distribuer.
Dans tous les cas, à moins que justement un professionnel de santé ait invité à le faire, il n'y a normalement pas de raison de lui donner des compléments alimentaires. |
: Mieux vaut nourrir un Boxer à travers deux repas quotidiens plutôt qu'un seul : cela permet d'éviter qu'à certains moments il ait trop mangé, et qu'à d'autres en revanche il soit affamé. Surtout, en empêchant une prise alimentaire trop conséquente, on facilite la digestion et on réduit fortement le risque de torsion de l’estomac, une affection souvent mortelle à laquelle il est prédisposé. Faire en sorte qu'il mange dans le calme et proscrire tout effort intense dans l’heure qui précède et surtout dans celle qui suit sont les deux autres règles d'or à respecter pour tâcher de lui éviter d'en être victime.
L'idéal est que les repas lui soient donnés à heure fixe, par exemple un le matin et un le soir : il constate alors que son maître ne manque pas de subvenir à ses besoins, sans qu'il soit nécessaire de réclamer. Cela ne peut évidemment qu'être bénéfique à la confiance qu'il éprouve envers ce dernier, et ce faisant à la relation entre les deux protagonistes. En outre, il est alors moins enclin à se mettre en quête de nourriture par lui-même, par exemple en fouillant les poubelles. |
: Grâce à son niveau d’activité élevé, le Boxer est normalement peu sujet à l’obésité. Néanmoins, comme aucun individu n'est à l'abri, il est bon de s'astreindre à quelques règles...
En premier lieu, il faut prendre l'habitude de peser les rations qui lui sont données, afin de veiller à ce qu'il reçoive la bonne quantité de nourriture : ni trop, ni pas assez.
Il doit en outre de cantonner à cette dernière. Lui donner des restes de table ou le laisser se servir dans les placards ou dans les poubelles n'est pas un cadeau à lui faire, car il y a peu de chances que les aliments en question soient adaptés à ses besoins nutritionnels. Pire, certains peuvent s'avérer toxiques pour les chiens, quand bien même ils sont en revanche très appréciés par les humains.
Enfin, il faut veiller à ne pas avoir la main trop lourde sur les friandises, notamment dans le cadre de son éducation. En effet, elles peuvent finir par représenter un apport calorique non négligeable. L'idéal est de déduire ce dernier de sa ration quotidienne, mais on peut aussi le réduire en optant pour des produits allégés. |
: Même si le Boxer n’est en aucun cas un boxeur, on pouvait au début du 20ème siècle le retrouver dans les arènes de combats de chiens. |
: Comme n'importe quel race, un Boxer est notamment capable d'apprendre dès l'âge de 2 à 3 mois à reconnaître son nom et exécuter quelques ordres de base, ou encore être initié à la propreté. Il ne faut pas se priver de le faire dès ce moment-là, car il est alors beaucoup plus malléable et plus ouvert à toutes sortes d'apprentissage que par la suite. En outre, son gabarit le rend alors bien plus aisé à guider et à manipuler que ce n'est le cas une fois qu'il a grandi.
Il ne faut toutefois pas non plus mettre la barre trop haut : pour les choses plus complexes comme par exemple la marche au pied, mieux vaut attendre quelques mois supplémentaires, ne serait-ce que pour s'assurer que les enseignements essentiels sont déjà bien acquis.
En tout cas, il n'y a pas lieu de paniquer si on entame son éducation tardivement par rapport au schéma idéal : il n'est jamais trop tard, puisque même adulte un chien est encore capable d'apprendre. Il faut simplement prévoir un peu plus de temps et de patience, voire se faire aider d'un professionnel au besoin. |
: Intelligent et désireux de faire plaisir, le Boxer est plutôt facile à éduquer. Néanmoins, il a tendance à penser que la vie est un amusement continu, et à ne jamais rien prendre au sérieux. Il peut donc être difficile d’obtenir son attention pendant les séances d'éducation.
Dès lors qu’on sait comment s’y prendre, il présente assurément un beau potentiel d’apprentissage et s'avère très polyvalent. Il est en effet capable d’apprendre toutes sortes de commandes et de tours, et ainsi de tenir de nombreux rôles. Ce n'est pas pour rien qu'on retrouve des représentants de la race comme spécialistes des sports canins (fly-ball, agility, obéissance…), chiens d’alerte ou gardiens, chiens de berger, guides d’aveugle, ou encore au service des forces de police, que ce soit dans une optique sécuritaire ou pour rechercher des victimes et personnes disparues. |
: L’éducation par renforcement positif est sans aucun doute la technique la plus recommandée pour éduquer un Boxer. Recevoir encouragements, caresses et friandises lorsqu’il fait ce qu’on lui demande le stimule à rester concentré et à réitérer le comportement attendu : son apprentissage n’en est que plus rapide.
Mieux vaut opter toutefois pour une multitude de sessions courtes plutôt que des séances longues mais moins nombreuses, car il a tendance à avoir rapidement l'esprit ailleurs. |
: Comme tout chien, le jeune Boxer doit être socialisé au plus tôt pour devenir un adulte calme et équilibré. Rencontrer de nombreuses personnes dès ses premières semaines de vie l’aide à s’habituer à la présence d’inconnus, ce qui est important compte tenu de son naturel plutôt timide et méfiant. Il faut de la même manière lui offrir toutes sortes d’occasions de fréquenter d’autres animaux, qu’il s’agisse de congénères, de chats ou de rongeurs. Il convient aussi de l'emmener régulièrement dans de nouveaux endroits et de l'exposer à divers stimuli : bruits, odeurs, etc.
La période la plus cruciale de la socialisation d'un chiot se situe entre ses deux mois et ses trois mois ; c'est d'ailleurs ce qui explique que certains éleveurs font le choix de garder leurs petits au cours de cette période, quand bien même ils pourraient les céder plus tôt.
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: Compte tenu de sa tendance à batifoler, le Boxer a besoin d’un maître ferme pour comprendre qu’il est important d’apprendre les règles et d’y obéir. Pour cela, la cohérence est primordiale, car il a tôt fait de remarquer la moindre faille et de s’y engouffrer. Si son maître le laisse lui sauter dessus quand il est habillé en tenue de sport après un jogging, il ne comprendrait pas qu’il ne soit pas possible d’en faire de même lorsque celui-ci part au travail en costume le matin. En effet, comme tout chien, il est peu au fait des coutumes vestimentaires humaines, et n’est pas vraiment en mesure d’opérer la distinction entre « habits de jardin » et « habits de soirée ». De la même manière, s’il a appris petit qu’il a le droit de venir s’allonger sur le canapé avec son maître pour regarder la télé, il ne comprendrait pas pourquoi il ne serait plus possible de le faire étant adulte : il n’a pas conscience qu’il pèse alors 25 kg de plus et est un poil plus encombrant.
Il faut donc réfléchir dès son arrivée dans le foyer aux règles qu'on souhaite instaurer, et faire en sorte qu'elles soient appliquées de manière constante dans le temps et d'une personne à l'autre. Ce dernier point implique d'ailleurs qu'un petit travail de pédagogie peut s'avérer nécessaire avec les enfants, afin qu'eux aussi soient partie intégrante du dispositif. Ils doivent comprendre que fixer des règles et les faire respecter n'est pas destiné à nuire à l'animal, mais au contraire à lui permettre d'entretenir de bonnes relations avec les siens et d'être équilibré. En effet, pour être bien dans sa tête, un chien a besoin d'être au clair sur l'échelle hiérarchique dans laquelle il se situe et sur ce qu'on attend de lui. |
: Le prix d'un chiot Boxer se situe en moyenne autour de 1400 euros. C'est donc une race plutôt dispendieuse à l'achat. |
: Les éleveurs canadiens proposent généralement leurs chiots de race Boxer autour de 2000 à 2500 dollars canadiens. |
: Même si le Boxer aime passer beaucoup de temps auprès des siens, vivre en appartement est loin d'être idéal pour lui, en particulier si ce dernier est de petite taille. Son gabarit et son entrain impliquent qu'il peut facilement causer des dégâts, mais c'est surtout son besoin d'exercice qui est problématique. Néanmoins, dès lors qu'il est sorti au moins une heure et demie tous les jours et est donc suffisamment en mesure de se dépenser, il peut s'accommoder d'un tel cadre.
Sa propension à aboyer beaucoup pendant les premières années de sa vie peut toutefois être source de tensions avec les voisins. |
: Une maison avec un jardin dans lequel il peut courir et jouer constitue un environnement nettement plus adapté qu'un appartement pour rendre un Boxer heureux.
Toutefois, le fait qu’un accès à l’extérieur soit bénéfique à son bien-être n’implique pas qu'il soit pertinent de le laisser dehors le plus clair du temps. Cela s’explique non seulement par sa faible résistance aux conditions climatiques difficiles et sa santé dans l’ensemble assez fragile, mais aussi et surtout par sa proximité avec les siens. En effet, pour être équilibré, il a besoin de passer du temps à leurs côtés et d'interagir quotidiennement avec eux. |
: Au cours des premières années de sa vie, le Boxer aime faire entendre sa voix. Les choses s’arrangent généralement une fois devenu adulte, surtout s’il a été éduqué et socialisé comme il se doit : il aboie alors beaucoup moins. |
: Très joueur, le Boxer apprécie de s'amuser avec les enfants ou avec d’autres animaux.
Il aime aussi mobiliser son intelligence pour apprendre toutes sortes de tours, même s'il a souvent du mal à se concentrer. Les sports canins sont donc parfaits pour lui, car ils lui permettent de se dépenser et d’apprendre de manière ludique. De fait, lorsqu’il a trouvé une activité qui lui plaît, il ne s’en lasse pas. |
: Il est important d'apprendre au Boxer la marche en laisse et le rappel lorsqu’il est encore petit. En effet, non seulement il est alors davantage malléable, mais en outre il est plus facile de le guider et d'éventuellement le retenir lorsqu’il ne pèse que 10 kilos que lorsqu'il est adulte et en pèse trois fois plus. Il faut simplement avoir la patience nécessaire pour calmer un chiot plein d’énergie, qui ne souhaite à cet âge que courir et jouer.
En plus d'être très enjoué, le chiot Boxer a aussi tendance à être assez bruyant. Cela s'atténue naturellement en grandissant, mais il n'est pas inutile de travailler cet aspect pour que ce soit encore plus le cas - c'est-à-dire essayer de lui apprendre à ne pas aboyer pour tout et rien, ou du moins à s'arrêter net lorsqu'on le lui intime. |
: Le Boxer est assez fragile et prédisposé à diverses affections héréditaires : il n'est donc pas inutile d'être vigilant quant au choix de l'éleveur chez qui on adopte, afin de maximiser les chances d'obtenir un animal en bonne santé et qui le reste.
En effet, non content de fournir à ses protégés un cadre de vie de qualité et de leur offrir une éducation et une socialisation aux petits oignons, un éleveur sérieux sélectionne soigneusement ses reproducteurs. Il fait ainsi passer différents tests (génétiques, orthopédiques...) aux individus qu'il envisage de saillir, et écarte systématiquement ceux qui présentent un risque avéré de transmission d'une tare héréditaire à leur descendants.
En parallèle des résultats desdits tests, le professionnel doit bien sûr être en mesure de fournir le détail des vaccins reçus par le chiot (consignés dans son carnet de santé ou de vaccination) ainsi qu'un certificat établi par un vétérinaire et attestant que celui-ci est en bonne santé.
Lui-même veille par ailleurs à prodiguer aux petits des soins de qualité, ne lésinant ni sur les efforts ni sur les dépenses. |
: Tant qu'il n'a pas encore atteint son gabarit d'adulte (ce qui se produit vers l'âge de 16 mois), un chiot Boxer est particulièrement fragile. En particulier, il connaît alors d'importantes poussées de croissance au cours desquelles il est crucial de ménager ses articulations.
Tout au long de cette période, il faut donc éviter qu'il effectue des efforts physiques trop intenses ou trop longs : il pourrait non seulement se blesser et potentiellement conserver des séquelles à vie, mais aussi développer des malformations.
Il convient aussi de garder en tête qu'un chiot dort beaucoup (jusqu'à 20 heures par jour, surtout pendant ses premières semaines de vie), et que cela est parfaitement normal : ce repos est indispensable pour qu'il puisse récupérer et pour que son organisme grandisse correctement. Il doit toujours avoir un endroit au calme à sa disposition, et ne doit pas être dérangé pendant son sommeil. |
: Comme tout chien, le Boxer doit avoir à tout moment de l'eau fraîche disponible à volonté. C'est particulièrement crucial quand les températures sont élevées : lui qui supporte mal la chaleur, cela l'aide à se rafraîchir un peu. |
: La peau du Boxer est élastique et dépourvue de plis. Elle est couverte d’un poil ras très dense, dur au toucher et brillant. |
: La robe du Boxer est fauve ou bringée, et toutes les nuances sont acceptées. Un masque noir est présent sur le visage, et des taches blanches sont acceptées (notamment sur le poitrail ou les pattes) tant qu’elles ne représentent pas plus du tiers de son corps.
Il existe également des individus de couleur majoritairement blanche, qui ne sont toutefois pas reconnus par les différents organismes de référence. |
: Du fait de son attachement à sa famille et de son instinct de prédation généralement très faible, le Boxer présente globalement un risque de fugue minime. Il ne faut pas omettre pour autant qu’il est très curieux : cela peut le pousser par exemple à aller explorer le jardin du voisin. Puis aller voir qui est ce chat inconnu de l’autre côté de la rue. De là, suivre la piste d’une odeur de viande grillée qui vient d’un peu plus loin, et ainsi de suite.
Pour éviter de tels vagabondages au cours desquels il risque potentiellement de se mettre en danger, il est conseillé de bien limiter son espace à l’aide d’une clôture, qu'elle soit physique ou électrique. |
: Tout chien doit bénéficier d'un suivi vétérinaire de qualité, et c'est encore plus vrai pour ceux comme le Boxer qui sont assez fragiles. Un bilan de santé chez le vétérinaire s'impose donc à intervalle régulier pour voir si tout va bien ou au contraire déceler au plus tôt un éventuel problème, parfois longtemps avant qu'il ne devienne visible. Le faire une fois par an est un minimum, et la fréquence mérite même d'être accrue lorsque l'animal vieillit.
Quoi qu'il en soit, ce rendez-vous est aussi l'occasion de lui faire administrer les éventuels rappels de vaccins nécessaires, afin qu'il ne cesse jamais d'être protégé contre certaines maladies potentiellement fatales.
Tout maître doit aussi veiller à renouveler les traitements antiparasitaires de son animal tout au long de l'année, selon la fréquence prévue : là aussi, cela permet de faire en sorte que ce dernier reste constamment à l'abri de différents problèmes. |
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: Les premiers Boxers apparurent en Allemagne au 19ème siècle. Ils étaient les héritiers d’une race de molosse aujourd’hui disparue, nommée Bullenbeisser (« mordeur de taureau »). Ces chiens imposants étaient utilisés pour la chasse au grand gibier depuis le Moyen Age. Ils pourchassaient sangliers et cerfs puis les attrapaient dans leur puissante mâchoire pour les immobiliser jusqu’à l’arrivée des chasseurs. Toutefois, ils perdirent peu à peu leur place comme chasseurs auprès des grands propriétaires terriens et commencèrent à travailler auprès des fermiers et des bouchers pour guider le bétail.
La volonté d’obtenir des sujets plus rapides fit que cette race diminua en taille. Ce fut le cas notamment dans le nord de la Belgique, où apparut le Bullenbeisser du Brabant, un chien de chasse qui est l’ancêtre du Boxer actuel. En effet, il fut croisé au 19ème siècle avec le Bulldog Anglais pour donner naissance aux premiers Boxers, qui héritèrent de la mâchoire carrée du Bulldog.
En 1886, George Alt, résidant à Munich (Allemagne), fut la première personne à entamer un programme d’élevage de la race. Il commença avec une femelle Bullenbeisser importée de France nommée Flora, et un représentant d’une race locale déjà nommée Boxer. Leurs descendants sont à l’origine des Boxers actuels.
A la fin du 19ème siècle, trois éleveurs allemands du nom de Friedrich Robert, Richarch Höpner et Elard König décidèrent de stabiliser la race. C’est notamment dans ce but qu’ils créèrent en 1895 le premier club de race, le Deutscher Boxer Club. Dès l’année suivante, des spécimens furent présentés pour la première fois lors d’une exposition canine à Munich. Un mâle nommé Flocki remporta le titre et devint le premier Boxer à être officiellement inscrit dans les registres.
L’origine du nom de la race est toutefois inconnue, et sujette à de nombreuses interprétations. Il est souvent dit qu’il vient d'une supposée propension de ce chien à se redresser sur ses pattes arrière pour lutter avec ses congénères à l’aide de ses pattes avant. Cependant, tout propriétaire de Boxer a de quoi être circonspect devant une telle explication, constatant rapidement que son compagnon n’est en rien un kangourou. Au demeurant, des éleveurs ont démontré que ce chien a de fait moins tendance à utiliser ses pattes que certains de ses congénères.
Une explication plus plausible est qu’il s’agit d’une déformation du mot Boxl, qui signifie « pantalon de peau » dans le dialecte bavarois et était le surnom donné aux Bullenbeisser. Une autre théorie veut que le nom vienne de Bierboxer, comme étaient appelés les chiens qui traînaient près des Biergarten (brasseries en plein air) en quémandant des restes de nourriture.
Quoi qu’il en soit, le premier standard de la race fut rédigé en 1904 par le Deutscher Boxer Club. |
: Lors de la Première Guerre mondiale, le Boxer joua un rôle important sur le front, puisque nombre de représentants de la race furent employés comme chiens de guerre par l’armée allemande. Messagers, sentinelles, convoyeurs de ravitaillement… : les différents usages qui furent les leurs mirent en lumière les qualités de la race et contribuèrent grandement à la faire connaître dans son pays d'origine. |
: Le Boxer fut reconnu dès 1904 par l’American Kennel Club (AKC), l'organisme cynologique américain de référence, mais sa diffusion demeura limitée en dehors de son pays d'origine.
Son utilisation par les forces allemandes pendant la Première Guerre mondiale fut même à double tranchant : certes, elle contribua à le faire connaître et à montrer sa polyvalence, mais elle eut aussi paradoxalement pour effet de limiter son essor en Amérique du Nord et dans le reste de l’Europe après la conflit, tant le ressentiment antigermanique était grand à l'époque.
Les choses changèrent rapidement à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque de nombreux soldats américains ramenèrent au pays des Boxers, car nombre de régiments en avaient adopté un comme mascotte. Le United Kennel Club (UKC), l’autre organisme américain de référence, reconnut à son tour la race en 1948. Un an avant, un club de race avait été fondé au Canada.
Elle obtint également la reconnaissance de la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1955. Ceci fut également décisif, car la FCI coordonne les institutions canines d'une centaine de pays, dont celles de la France (la Société Centrale Canine, ou SCC), la Belgique (la Société Royale Saint-Hubert, ou SRSH) et la Suisse (la Société Cynologique Suisse, ou SCS).
Dès lors, le développement de la race s’accéléra fortement, au point qu’elle est devenue aujourd'hui l’une des plus répandues au monde. Elle est d'ailleurs reconnue par l'ensemble des principaux organismes canins aux quatre coins de la planète. |
: Punch et Judy, deux Boxers appartenant à l’armée britannique, reçurent en 1946 la médaille Dickin, qui récompense les animaux s’étant illustrés par leur bravoure en temps de guerre. Ils sauvèrent en effet la vie de deux officiers stationnés en Israël en attaquant un terroriste armé qui fondait sur eux. Les deux chiens furent grièvement blessés, mais survécurent. |
: Le Boxer fut utilisé par les militaires de son pays d’origine dès la Première Guerre mondiale, notamment pour transporter des messages et du ravitaillement entre les lignes ou encore pour monter la garde.
On le retrouva sur le front pendant la Seconde Guerre mondiale, mais cette fois des deux côtés. En effet, de nombreux régiments américains en adoptèrent un comme mascotte, ce qui contribua d'ailleurs à l'essor de la race dans le pays une fois les hostilités achevées. |
: La méfiance naturelle du Boxer fait qu'on peut compter sur lui pour donner l'alerte lorsqu'il remarque quelque chose d'anormal. Si on ajoute à cela son gabarit et son instinct protecteur, on comprend aisément qu'avec un peu d’éducation c'est un gardien aussi efficace que dissuasif. |
: Si le Bullenbeisser, ancêtre du Boxer, était surtout utilisé pour la chasse puis pour le guidage du bétail, le Boxer est lui plutôt un chien de compagnie idéal, joueur et affectueux, qui convient aussi bien aux familles qu’aux personnes seules - c’est d’ailleurs aujourd’hui la principale fonction qu’il occupe.
Pas question toutefois de le faire adopter par une personne âgée et/ou très sédentaire : il a besoin d’un maître actif, qui peut lui offrir une à deux heures d’exercice quotidien. |
: La proximité du Boxer avec ses humains, son instinct protecteur, son intelligence et son excellente capacité d'apprentissage permettent de le former pour assister des personnes aveugles ou comme chien de thérapie. |
: L'agilité et l'intelligence du Boxer lui permettent de décrocher souvent de bons résultats dans diverses disciplines de sport canin comme l’agility, l’obéissance ou le fly-ball. Il excelle aussi dans le schutzhund, un sport exigeant qui nécessite à la fois des qualités de pistage, d’obéissance et de garde. |
: Du fait notamment de son instinct protecteur et de son apparence assez dissuasive, on trouve parfois le Boxer aux côtés des forces de l'ordre. Ces dernières l'utilisent aussi parfois comme chien policier renifleur. |
: Même si le Boxer n'a pas l'odorat le plus développé de toute la gent canine, il arrive qu'il soit utilisé pour la recherche de victimes et personnes disparues. En effet, il voit cela comme un jeu, et ne manque généralement pas d'endurance ni d'entrain pour mener à bien sa mission. |
: Il n'est pas forcément pertinent de chercher le prix le moins cher quand on souhaite adopter un chien. Cela vaut pour toute race, et encore plus pour celles comme le Boxer qui sont assez fragiles et touchées par un certain nombre de problèmes de santé héréditaires. En effet, quand on sait combien les dépenses vétérinaires peuvent coûter, mieux vaut plutôt s'interroger sur les garanties que l'éleveur présente en la matière, quitte à payer un peu plus cher.
Ainsi, un professionnel digne de ce nom ne lésine par sur les moyens pour avoir des reproducteurs et des chiots en parfaite santé, en plus bien sûr de leur offrir un cadre de vie de qualité et de consacrer du temps ainsi que de l'énergie pour les éduquer et veiller à leur bien-être mental. Par exemple, il fait systématiquement passer aux sujets qu'il envisage de choisir comme parents différents tests génétiques et orthopédiques, pour minimiser le risque qu'ils transmettent une tare héréditaire à leur progéniture.
Tout cela a évidemment un coût, qu'il est normal de retrouver dans le prix demandé : mieux vaut dépenser un peu plus si cela offre la certitude d'acquérir un chiot qui présente les meilleures garanties possibles en termes de santé et de tempérament.
En tout état de cause, il est indispensable de passer un peu de temps avec ce dernier avant de franchir le pas : cela permet de s'assurer qu'il ne semble pas y avoir de problème à ce niveau. Si au contraire il paraît anormalement faible, craintif, agressif ou apathique, mieux vaut passer son chemin.
Il est recommandé en tout cas de faire la connaissance du chiot dont on envisage l'adoption directement au sein de l'élevage. Non seulement on est alors en mesure de vérifier qu'il est né et a grandi dans un cadre propice à son bon développement, mais en plus on peut par la même occasion rencontrer ses parents, et vérifier si eux aussi semblent équilibrés et en parfaite santé.
Le fait que l'éleveur soit membre du club de race est aussi un gage de qualité qui mérite d'être pris en compte. |
: Le Boxer n'est pas particulièrement difficile à éduquer, même si son gabarit ainsi que sa vigueur font qu'il peut s'avérer assez compliqué à gérer s'il ne l'est pas correctement. En outre, son entretien est assez facile.
Par conséquent, il est tout à fait adapté comme premier chien, même si sa santé relativement fragile peut être source d'inquiétude pour un primo-adoptant. |
: Le Boxer est attaché à sa famille, et a besoin que la réciproque soit vraie : il supporte mal par exemple d'être laissé seul des journées entières. En outre, il doit pouvoir de dépenser au moins une heure et demie tous les jours pour être bien dans ses pattes et dans sa tête.
Par conséquent, il n'est pas recommandé pour une personne peu disponible, qui serait absente de son domicile le plus clair de la journée une bonne partie de la semaine. Le problème est toutefois atténué s'il partage son foyer avec un autre animal. |
: Sans être une force de la nature, le Boxer n'en est pas moins actif et énergique : il faut d'ailleurs lui procurer a minima une heure et demie d'exercice tous les jours pour qu'il soit équilibré. Comme en plus il est très proche de son maître et apprécie de partager diverses activités avec lui, c'est assurément un compagnon de choix pour une personne sportive.
Il est ravi par exemple d'accompagner cette dernière faire du jogging ou du vélo, mais ils peuvent aussi pratiquer ensemble différentes disciplines canines qui les sollicitent tous deux - par exemple l'agility. |
: Le Boxer déborde d'énergie (surtout pendant ses premières années) et, avec la taille et l'entrain qui sont les siens, a tôt fait de brusquer son propriétaire - par exemple en tirant trop fort sur sa laisse. Comme de surcroît il doit être sorti au moins une heure de demie tous les jours, il n'est pas adapté pour une personne âgée ou très sédentaire.
De jeunes retraités actifs et qui ont de grandes chances de le rester peuvent en revanche davantage envisager d'opter pour cette race. |
: Même si son poil court et ses pertes de poil modérées tout au long de l'année font qu'il diffuse moins de substances allergisantes autour de lui que d'autres races, le Boxer n'est pas pour autant hypoallergénique. Il faut dire en effet que les protéines allergisantes qu'un chien émet ne se trouvent pas que sur les squames, ces bouts de peau morte qui viennent pour partie s'inviter dans son pelage : elles sont aussi aussi présentes dans sa salive et son urine. |
: Le Boxer est relativement coûteux à l'achat, et il en va globalement de même à l'usage. En effet, son gabarit et son niveau d'énergie élevé font que le budget devant être consacré à son alimentation est assez élevé - davantage même que celui d'autres races qui ont la même taille, mais sont moins actives. En outre, s'il n'a normalement pas vraiment besoin d'être emmené chez le toiletteur, il a en revanche davantage de chances de bien connaître le vétérinaire, compte tenu de sa santé fragile.
Pour toutes ces raisons, ce n'est pas une race recommandée pour une personne au budget serré. |
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: L'ancêtre du Boxer, le Bullenbeisser, était notamment utilisé pour mener le bétail. Même si c'est loin d'être son rôle de prédilection et celui dans lequel on le croise le plus souvent, lui aussi peut remplir cette tâche. |
: Toujours foncés, les yeux du Boxer reflètent intelligence et énergie. Son regard n’est jamais menaçant. |
: Dans le film Good Boys! (Gene Stupnitsky, 2019), le chien Wilson est joué par un Boxer. |
: Les pattes du Boxer ont une ossature robuste, et les cuisses arrière sont très fortement musclées. |
: Comme pour n'importe quel chien, le montant à débourser pour adopter un Boxer peut différer fortement d'un individu à l'autre en fonction de différents critères : le prestige de l'élevage, celui de la lignée dont l'animal est issu, sa plus ou moins grande proximité avec le standard de race, etc. Ce dernier point explique d'ailleurs pourquoi les chiots d'une même portée sont parfois proposés à des prix différents. |
: Le record du chien avec la plus longue langue du monde est détenu depuis 2002 par un Boxer du nom de Brandy, qui possédait une langue de... 43 cm ! |
: Le Boxer étant assez fragile, la question d'assurer sa santé mérite d'autant plus de se poser. En effet, cela permet d'aborder les choses avec beaucoup plus de sérénité en cas de maladie ou d'accident, mais aussi d'être en mesure de lui offrir les soins qu'il mérite sans se retrouver potentiellement dans une situation financière compliquée.
Néanmoins, souscrire une assurance pour son chien ne saurait être effectué au hasard : il existe pléthore d'acteurs et de contrats, qui sont loin d'être harmonisés. Ainsi, les exclusions, franchises, plafonds annuels, modalités d'avance des frais... peuvent différer fortement de l'un à l'autre - pour ne citer que ces exemples. Il est donc recommandé de demander plusieurs devis et de comparer les différentes options possibles, afin de choisir au mieux. |
Boxer : le chien de défense
Le boxer est une race de chien allemande qui fait partie intégrante de la famille des molosses. C’est un chien ayant une tête et un corps corpulents. Son museau est court. Ses babines sont longues et épaisses. Ses oreilles sont tombantes, bien que courtes. Physiquement, le boxer est un chien de taille moyenne, qui mesure environ 61 cm et pèse autour de 38 kilos. Son aspect n’est ni lourd ni léger, mais il est ramassé. Son poil ras est de coloris fauve ou bringé avec une partie en blanc. Avec sa musculature saillante et très développée, il arbore une allure très noble et très puissante. Le boxer est un chien brutal, mais devient très docile et calme envers son maître, sa famille et les enfants. Toutefois, il est généralement têtu et déteste les étrangers. Le boxer est un chien de défense hors pair du fait de sa force et de son agressivité. Le boxer est né en 1888 à l’issue d’un croisement d’un mâle Bierboxer germanique avec une femelle bulldog anglais, répondant également à l‘appellation d’Alt's Flora. Le croisement fût une idée menée par Friederich Roberts, Erald Konig et Rudolf Hopner en vue de retrouver la race originelle : le Bullenbeisser, l’ancêtre du Boxer. Le premier né de l’expérience fut un chien mâle fauve et blanc appelé Lechner's Box. Accouplé avec sa mère, il donna naissance à Alt's Flora II et Alt's Schecken. Ces derniers pouvaient déjà être qualifiés comme des Bullenbeisser. En 1904, le premier Boxer inscrit au Livre des origines allemand fut appelé Mühlbauer's Flocki. Il venait alors du croisement de Schecken avec un Bulldog blanc. |
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